La FISAF choquée par le recul des droits des plus vulnérables
La FISAF s’associe au mouvement de protestation et de colère exprimé par les principales organisations représentant les personnes les plus fragiles.
Conditionner les prestations sociales, telles que l’APA, la PCH, l’AEEH, à une présence régulière de 5 années en France est une atteinte grave aux principes républicains en matière d’égalité de droits, d’accès aux soins et de respect de la dignité des personnes.
La logique de « préférence nationale » qui caractérise ce texte ne peut qu’accentuer les fractures sociales, ce qui va à l’encontre de l’action des associations que nous représentons qui oeuvrent dans le respect des principes de solidarité et de fraternité.
La FISAF se mobilise, avec ses partenaires, pour suivre les conditions d’application effectives de cette Loi et, dans l’immédiat, pour soutenir les recours juridiques auprès du Conseil constitutionnel.