Le secteur médico-social est confronté à de nombreux changements, rendus particulièrement complexes par la crise sanitaire et ses conséquences en matière de revalorisation et d’attractivité de nos métiers.
Continuer à « faire institution », dans une dynamique collective, tout en se « désinstitutionnalisant » dans une période complexe de transformation, constitue, à la fois, une difficulté et une nécessité pour rester un acteur majeur auprès des populations vulnérables.
La gouvernance et la dirigeance sont invitées par les organisations internationales (ONU), les pouvoirs publics et les associations représentatives des usagers et des familles à porter et à mettre en oeuvre rapidement ces changements. Ils doivent modifier leurs organisations, leurs modes d’intervention, faire évoluer les postures et les pratiques des professionnels tout en renforçant leur attractivité et en fidélisant leurs personnels.
Le pilotage de ces transformations est essentiel pour continuer à donner du sens et clarifier les enjeux.
Allier convictions professionnelles et évolutions des pratiques, confronter le « aller vers » avec le « ça s’est toujours fait comme ça », tels sont les exemples de problématiques que vont rencontrer les conseils d’administration, directions et cadres dans leur rôle d’acteurs du changement.
Et pourtant, les besoins et les attentes des personnes en situation de handicap et leur entourage, de même que les aspirations des professionnels, rendent nécessaires ces changements profonds et concrets.
D’autant que les fondements philosophiques et militants du secteur privé non-lucratif restent pleinement actuels dans la société d’aujourd’hui.